Savez-vous que les inflammations sont le terreau de toutes les maladies ? Et oui, cette réaction du corps est utile lors des crises aiguës (forte fièvre, bouffées de chaleur et douleurs), mais devient problématique si les crises et l’inconfort persistent pendant une longue période. Elle se développe ensuite jusqu’à des niveaux faibles, qui peuvent alors conduire à l’obésité et à des maladies graves. Ici, on s’intéresse plus à l’obésité qui est désormais considérée comme une maladie inflammatoire. Entre ces deux pathologies complexes et multifactorielles, le cannabis peut-il venir en aide ? Faisons le point ici !
Décryptage sur l’obésité et les inflammations
De nombreuses maladies chroniques sont liées aux inflammations d’une manière ou d’une autre. La prise de poids ne fait pas exception à cette tendance. En fait, elle peut s’accompagner de nombreuses autres pathologies.
Qu’est-ce qu’une maladie inflammatoire ?
L’inflammation est un système de défense naturel qui nous aide à survivre dans des environnements hostiles. Notre peau, notre intestin, notre cerveau ainsi que notre système respiratoire sont constamment attaqués. Un système de défense complexe se développe pour maintenir le précieux équilibre vital de notre corps. Il utilise des cellules immunitaires, des enzymes et des cytokines pour détruire les envahisseurs et reconstruire les cellules du corps.*
Comment l’inflammation provoque-t-elle une prise de poids ?
Le lien entre obésité, inflammation et syndrome métabolique est un réseau qui oblige les chercheurs à repenser la gestion du poids. En effet, plusieurs mécanismes sont impliqués. L’inflammation a pu être reliée à l’obésité, ce qui suggère qu’elle joue un rôle important dans le développement de ces maladies. C’est une cause majeure d’hypertension et elle augmente également le risque de cholestérol élevé et d’hypertension artérielle. On peut dire aussi que la prise de poids peut également être causée par une inflammation intestinale.
D’ailleurs, le lien le plus direct est que l’état inflammatoire modifie la structure biochimique de l’insuline. Cette dernière n’est plus capable de normaliser le taux de sucre dans le sang. De même, une analyse plus approfondie de l’obésité suggère que les cytokines jouent un rôle dans le développement de l’obésité. Elles contribuent à la résistance à l’insuline, à d’autres problèmes de santé et sont un précurseur du diabète de type 2. Il est bien connu que le diabète de type 2 conduit souvent à l’obésité.
Le cycle de l’obésité
On sait tous que l’obésité ne se produit pas soudainement sans raison. C’est un long processus de décadence tant sur le plan physique, émotionnel que psychique. On pense à tort à travers que l’obésité se résume à une mauvaise alimentation. En effet, le problème est bien plus profond que l’on imagine. Cela peut être lié à un traumatisme, du stress, de l’angoisse et beaucoup de facteurs différents d’un individu à l’autre.
On note généralement : une faible activité physique, des facteurs génétiques ou psychologiques, et le plus courant, une consommation constante d’aliments sucrés et transformés. Ce dernier entraîne des taux de glycémie élevés. Par conséquent, cette dernière stimule davantage le pancréas à sécréter de l’insuline, qui ne peut pas stocker correctement le sucre nouvellement ingéré. Par conséquent, la résistance à l’insuline se développe progressivement à mesure que la masse graisseuse augmente. Cet état de résistance à l’insuline favorise à son tour l’inflammation. Cela crée un cercle vicieux.
Notre système endocannabinoïde (SEC) est également impliqué dans ce cycle. Il fonctionne grâce à une relation unique entre les endocannabinoïdes qui agissent directement ou indirectement sur les récepteurs cannabinoïdes de l’organisme. La consommation excessive d’aliments transformés, riches en nutriments et en additifs peut contribuer au fonctionnement du SEC. En augmentant encore l’appétit et la suralimentation, le cycle de la glycémie et de la résistance à l’insuline se poursuit.
Cannabis, inflammations et prise de poids
On considère maintenant que la prise de poids est une maladie inflammatoire. Le lien entre les inflammations et l’obésité est le résultat d’une chaîne d’événements impliquant une pression artérielle élevée, un taux de cholestérol élevé et une glycémie elle aussi élevée. Et c’est là que le cannabis peut être utile.
Le cannabis connaît une grande renaissance en médecine, car de nouvelles utilisations de cette herbe naturelle sont explorées et validées par les études scientifiques. Cela a contribué à l’émergence de nouveaux marchés légaux de cannabis médical dans de nombreuses régions. Des preuves anecdotiques et des recherches rigoureuses ont montré que certaines molécules issues de cette plante pourraient être bénéfiques dans la réduction de certaines maladies chroniques telles que la dépression, l’insomnie, l’inflammation et l’obésité.
La question est : comment le cannabis réduit-il l’inflammation ?
Pour combattre les inflammations, l’ajout de cannabis riche en CBD serait exactement ce que les experts recommandent. Comme pour la plupart des maladies chroniques liées au mode de vie, l’inflammation est au cœur du problème. L’obésité ne fait pas exception. En effet, l’inflammation entraîne naturellement l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et l’hyperglycémie. C’est pourquoi, de nombreux médecins en prescrivent souvent pour traiter les comorbidités associées à l’obésité. Toutefois, cela peut provoquer dans de rares cas, des effets secondaires.
Ainsi, la recherche a montré un lien unique entre les cannabinoïdes, l’inflammation et l’obésité. Ces effets uniques des cannabinoïdes sur le corps sont largement utilisés dans le cannabis médical. Le CBD est l’un des cannabinoïdes importants de la matrice de la plante de cannabis. Ainsi, le gouvernement français a breveté ce cannabinoïde pour ses propriétés bénéfiques sur la santé, ce qui montre l’ampleur des recherches effectuées sur cette molécule.
Que dit la science ?
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de São Paulo en 2011 a montré que le CBD aurait un effet positif sur le métabolisme. La molécule de cannabidiol agirait comme un régulateur de la prise alimentaire et réduirait les troubles du comportement alimentaire. Ces résultats ont ensuite été confirmés par d’autres chercheurs britanniques. Ils ont constaté que la consommation de CBD affectait les habitudes alimentaires. En 2012, cette théorie a été publiée dans la revue Psychopharmacology. Elle constate que le CBD régulerait significativement l’appétit et favoriserait la perte de poids grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
De plus, la consommation de CBD activerait les récepteurs CB2 dans notre corps et stimulerait la production de dopamine, l’hormone du bonheur. La dopamine nous fait nous sentir bien, heureux et motivés dans tout ce que nous faisons. De ce fait, il rétablirait l’équilibre métabolique. Cela peut être causé par des facteurs physiques et psychologiques : mauvaise alimentation, cycles de sommeil perturbés, stress, anxiété, etc.
De quelle façon le CBD pourrait-il briser le cycle malsain ?
Selon les chercheurs, le CBD serait également efficace pour réduire le taux de cholestérol et donc la glycémie. Cela suggère qu’il serait utile pour réduire l’obésité et les symptômes associés. L’implication du SEC dans le développement de l’obésité peut également être liée à l’efficacité du CBD dans la lutte contre l’obésité.
De ce fait, il affecterait directement ou indirectement le SEC et favoriserait diverses réponses dans le corps. De plus, cette molécule utiliserait cet effet pour aider à réduire l’inflammation dans tout le corps. C’est également important pour réduire la consommation incontrôlée d’aliments transformés. Ainsi, en réduisant la consommation malsaine d’aliments transformés, le CBD pourrait réduire l’inflammation et, en fin de compte, l’obésité.
Quel produit de CBD choisir pour réduire l’inflammation ?
Grâce au CBD, le cannabis peut être très utile pour réduire l’obésité et les maladies issues des inflammations. Il est donc important d’inclure des variétés de cannabis à forte teneur en CBD, comme le chanvre, dans le régime alimentaire des personnes atteintes de cette pathologie. En effet, le CBD est actuellement disponible sous diverses formes, notamment des huiles, des teintures et des crèmes topiques.
Pour des effets rapides qui passent directement dans le sang, optez pour les huiles de CBD. Par voie sublinguale, elles pénètrent dans la circulation sanguine par la muqueuse buccale et le tractus gastro-intestinal, puis interagissent avec l’ensemble du SEC pour équilibrer le système endocrinien. Par conséquent, envisagez toujours de commencer avec une faible dose et augmentez progressivement jusqu’à ce que vous trouviez l’effet escompté.
Les cosmétiques de CBD fonctionnent différemment. Comme ces produits ciblent les zones du corps où il y a de l’inconfort, ils agissent à travers la peau pour cibler les récepteurs locaux du SEC. Bien qu’elles ne soient pas aussi bien absorbées que les produits alimentaires, elles agissent directement sur la zone affectée sans se propager dans tout le corps et peuvent apporter un soulagement rapide. D’ailleurs pour les gourmands, l’usage des teintures ou infusions de CBD est la meilleure option. Toutefois, cela peut prendre quelques heures à faire effet sur l’organisme.
Conclusion
Il existe bel et bien une relation entre la prise de poids et l’inflammation. Plus de poids peut signifier plus d’inflammations. Cela est dû à un cycle d’événements impliquant une pression artérielle élevée, un taux de cholestérol élevé et une glycémie élevée. Ce cycle est aggravé par la libération de cytokines par les cellules immunitaires qui favorisent la résistance à l’insuline. Le contrôle de l’inflammation est la clé du contrôle de l’obésité, et c’est là que le cannabis peut aider à briser ce cycle. D’après les études, le CBD serait très efficace pour réduire l’inflammation dans le corps, ce qui est utile pour réduire l’obésité. Mais pour obtenir de vrais résultats, vous devez également suivre un régime alimentaire équilibré et faire de l’exercice régulièrement.
Le CBD n’est pas un médicament. Il ne remplace pas un traitement médical. En cas de doute, consultez un professionnel de santé.
